En évoquant la situation au Congo récemment, nous avons souligné la situation compliquée de beaucoup d’Eglises (et d’êtres humains tout simplement) que nous avons tendance à oublier parce que nos médias en parlent peu.

Le projet « Décennie pour vaincre la violence » nous rappelle ce qui se passe en Angola.

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Ce programme du Conseil Oecuménique a mis en place un projet qui s’appelle « lettres vivantes ». Selon le site web de la décennie…

On appelle « lettres vivantes » de petites équipes oecuméniques qui se rendent dans un pays pour écouter, s’informer, discuter des approches et des défis en matière de lutte contre la violence et d’édification de la paix et prier ensemble pour la paix dans la communauté et dans le monde. Chaque équipe se compose de 4 à 6 femmes et hommes de divers pays, qui ont été témoins de violences et s’engagent en faveur de la paix équitable. Une équipe « lettres vivantes » aura rempli sa mission si ceux auxquels elle a rendu visite peuvent affirmer: « Nous ne sommes pas seuls » et si les membres de l’équipe ont le sentiment d’avoir reçu beaucoup de la part de ceux qu’ils sont venus encourager.

Une visite lettres vivantes a eu lieu le mois dernier en Angola. Selon les participants de cette visite:

Le conflit armé en Angola s’est terminé il y a sept ans, mais les conséquences de quatre décennies de guerre se font encore sentir aujourd’hui.

En fait, lorsqu’une guerre est finie, elle ne l’est pas vraiment:

« La guerre a laissé la misère en héritage, ainsi qu’un impact sur la culture, et la violence domestique en est l’une des conséquences », explique le pasteur Rui García Filho, secrétaire général de l’Eglise évangélique baptiste d’Angola.

Comme au Congo, les femmes semblent souffrir beaucoup de cette situation.

La période d’après-guerre « a vu une inversion des rôles traditionnels des hommes et des femmes », souligne Noé Alberto, un membre de l’Eglise mennonite qui est responsable du Département justice et paix de la CICA. Les hommes qui se sentent privés de leurs responsabilités considèrent le rôle actif assumé par leurs partenaires féminines comme une menace pour leur identité, et la violence apparaît bien trop souvent comme une réaction facile.

Pour plus d’informations, voyez l’article dans son ensemble.