
le Centre Mennonite de Paris est une association, en partenariat avec d’autres institutions et églises chrétiennes, dont le but est de diffuser une réflexion théologique et une pratique largement inspirée de la tradition anabaptiste.

Centre Mennonite de Paris
13, rue Val d’Osne
94410 SAINT-MAURICE
Tel : 01 43 96 12 32
centremennonite@orange.fr
« Martelant leurs épées, ils en feront des socs, de leurs lances ils feront des serpes. On ne brandira plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à se battre »
Dernières actualités
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- Pontifical Council for Promoting Christian Unity
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- Être Mennonite, en France, aujourd’hui ?
- Les mennonites en France et ailleurs
- CMM INFOS – Avril 2020
- L’épidémie ne nous atteint pas seulement physiquement
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- CMM – Infos Novembre 2019

Les mennonites trouvent leurs origines dans l’anabaptisme pacifique de la Réforme protestante du XVIe siècle. Apparus vers 1525 dans l’entourage du réformateur zurichois Zwingli, le mouvement se propage ensuite vers l’est et vers le nord, le long du Rhin. Il se structure aux Pays Bas autour de Menno Simons, prêtre catholique devenu anabaptiste. C’est de lui que les mennonites actuels tirent leur nom.Voici quelques-unes des spécificités mennonites au sein de la famille chrétienne plus large : l’adhésion volontaire et consentie à Jésus-Christ et à l’Eglise, d’où la pratique du baptême sur profession de foi ; la non-violence et l’engagement pour la paix ; une conception communautaire de l’Eglise ; la non-ingérence de l’Etat dans les affaires de l’Eglise.Ces pratiques n’étant pas toujours acceptables dans un premier temps par les autres chrétiens, les mennonites ont connu la persécution, le déplacement et l’émigration. En France, dès le XVIe siècle, mais surtout depuis le XVIIe siècle, les mennonites se regroupèrent dans l’Est du pays. Il existe aujourd’hui trois communautés mennonites dans la région parisienne, ainsi que plusieurs institutions engagées dans des projets de travail social. Sur le plan mondial, les mennonites se trouvent maintenant sur tous les continents et expriment des liens de solidarité et de communion par le biais de la Conférence Mennonite Mondiale, dont le siège se trouve à Bogota en Colombie.
Études Francophones de Théologie Anabaptiste
Les Études Francophones de Théologie Anabaptiste (EFraTA) sont une formation de niveau universitaire, par modules, complémentaire à des études théologiques de base.
Elle vise l’approfondissement de la connaissance de l’histoire, de la théologie et de la pratique des ministères dans une perspective anabaptiste, en dialogue avec les courants chrétiens contemporains.
Pour qui ?
La formation est ouverte à des chrétiens de diverses tendances ayant déjà une formation théologique de base.
Où a lieu la formation ?
La formation a lieu au Bienenberg à Liestal (Suisse).
Formule
La durée des études est de 4 années, en formation continue.
Chaque année compte entre 65 et 70 heures de cours effectifs réparties en quatre périodes sur l’année.
Pontifical Council for Promoting Christian Unity
Trilateral report on baptism by Lutherans, Catholics, Mennonites released
News release
30 July 2020
Representatives of the Catholic Church, the Lutheran World Federation, and the Mennonite World Conference met periodically from 2012-2017. These trilateral Conversations focused on the understanding and practice of Baptism in light of contemporary missional challenges facing these Christian communities.
The final report entitled Baptism and Incorporation into the Body of Christ, the Church summarizes the outcome of these Conversations. The text is published together with a Catholic Commentary authored by Professor Peter Casarella (Duke University, USA). The report is published as a study document in the hope that through wide diffusion, both within the three communities and among Christians in general, it will contribute to better mutual understanding on the mystery of Baptism and greater faithfulness to Jesus Christ.
Y aura-t-il une autre Assemblée miracle ?
Saviez-vous que, par le passé, des pandémies ont précédé trois Assemblées réunies de la Conférence Mennonite Mondiale dans un pays du Sud ?
Lors de celle au Zimbabwe en 2003, c’était le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère). Au Paraguay en 2009, le H1N1 (ou grippe aviaire).
Et maintenant, les organisateurs de l’Assemblée réunie de l’année prochaine, en Indonésie, doivent faire face à une pandémie bien plus grave, celle de la COVID-19.
En toile de fond de chacune de ces rencontres, la menace d’une épidémie.
Zimbabwe 2003
L’Assemblée réunie à Bulawayo, au Zimbabwe, a été confrontée à plusieurs problèmes sérieux.
Les attentats du World Trade Center à New York (11 septembre 2001) ont généré une grande peur de l’avion.
Il y avait des troubles politiques au Zimbabwe, principalement à cause d’une redistribution à la hâte des terres. L’inflation montait en flèche. Convertir le budget au taux en vigueur aurait ruiné l’Assemblée comme cela a été le cas pour de nombreuses petites entreprises dans le pays.
Et puis il a eu l’épidémie de SRAS, une maladie respiratoire apparue en février 2003 qui s’est rapidement propagée à plus d’une vingtaine de pays.
Nous avions prévu un plan B : déplacer la rencontre en Afrique du Sud, au grand regret des responsables zimbabwéens qui sont restés fermes dans la foi que tout allait finir par s’arranger.
Être Mennonite, en France, aujourd’hui ?
Observateur du monde mennonite français depuis 35 ans, Didier Bellefleur a accepté de partager son regard personnel sur cette identité mennonite en 2020.
La syntaxe de ce titre est volontairement bancale. Ce qui commence comme une affirmation simple, objective, se termine par un questionnement, tant il est vrai que l’identité mennonite française me paraît problématique. Mais ce que je vais écrire ici n’engage que moi : il ne s’agit que d’un ressenti, sans rechercher l’exactitude historique, sociétale et encore moins théologique.
Cela fait maintenant 35 ans que j’ai rejoint les mennonites. Mon père et mon grand-père, à Nancy, étaient déjà des amis de la famille Muller de Toul, si bien que je les ai connus dès mon adolescence (et j’y ai rencontré celle qui est devenue ma femme, il y a de cela plus de quarante ans). Mais c’est en arrivant à Strasbourg en 1984 que je m’y suis vraiment intéressé, que j’ai recherché le sens de ce mot bizarre, mennonite. Ma première déception fut de ne pas trouver, parmi les responsables de l’Église, un Français répondant clairement et simplement à cette question. Ce n’est que petit à petit, au hasard des rencontres, des lectures, des conférences, que j’ai compris ce que je vais écrire ici.
Les mennonites en France et ailleurs
Les mennonites trouvent leurs origines dans plusieurs courants anabaptistes nés au 16ème siècle. Les Églises qui ont perduré jusqu’à nos jours partageaient plusieurs éléments en commun : Le refus du baptême des bébés et des enfants (d’où le terme « anabaptiste ou rebaptiseur » donné par les autres chrétiens), le refus d’une Église liée aux pouvoirs politiques et une non-violence ancrée dans le sermon sur la montagne et l’exemple du Christ.
Le premier mouvement structuré est né en 1525, dans le sillage de la réforme zwinglienne à Zurich. Il surgit en même temps que le soulèvement paysan avec lequel certains anabaptistes avaient de la sympathie. Cependant, un courant non-violent existe depuis les débuts du mouvement et formule dès septembre 1524 une critique de l’option violente de Thomas Müntzer. Ce refus e la violence deviendra un marqueur d’identité, et sera consolidé en 1527 dans « l’entente fraternelle de Schleitheim », texte qui déterminera l’identité du mouvement pendant des générations sinon des siècles.
Couple anabaptise alsacien par J. LEwicki,
1834, coll.privée Claude Beacher
CMM INFOS – Avril 2020
Avril 2020 |
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L’épidémie ne nous atteint pas seulement physiquement
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