La France et les Etats-unis sont en période électorale.

Comme d’habitude, aux USA les évangéliques de droite cherchent à faire prévaloir leur influence. Ce dernier week-end certains dirigeants se sont rencontrés pour soutenir un candidat à leur guise. Certains iront jusqu’à dire que si le président actuel reste en place, les USA se trouveront dans la même situation que l’Europe « socialiste et athée ».

La France continue à se débattre sur la laïcité et un blog dans Le Monde s’inquiéte du fait que la FN commence à devenir acceptable par certains chrétiens.

Pour réfléchir, parfois, il vaut mieux prendre un peu de distance. Nous vous recommandons le petit article de Frédéric de Coninck que ce site vient de mettre en ligne. Il s’agit du premier siècle et le dernier livre du Nouveau Testament (l’Apocalypse) dans le contexte de l’empire romain et de son culte impérial. Comment analyser la situation d’aujourd’hui à la lumière de celle d’hier? Nous ne cessons pas de faire cet effort.

Voici les dernières lignes de cet article:

Où se situe le socle de notre confiance ? Nos contemporains tremblent souvent aujourd’hui parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité. La confiance entre personnes semble difficile à conquérir et facile à perdre. Beaucoup de gens se méfient des institutions, des médias, des hommes politiques, des experts, de leurs chefs, de leurs subordonnés, de leurs collègues, de leurs voisins, de ceux qu’ils croisent dans la rue. La télévision se nourrit des craintes irrépressibles qui agitent tant d’hommes. Les virus, la bombe atomique, le terrorisme, les délocalisations industrielles, les ouragans, nous menacent. On peut passer sa vie à tenter de se prémunir contre les autres, à minimiser les risques que l’on pense courir. Mais au-delà de tous les insignes, qui se veulent rassurants, du pouvoir et de ses outils de contrôle, le véritable socle de notre existence est la main que Dieu nous tend. C’est cette main tendue et l’appel à une vie de risque et d’ouverture aux autres qui nous rend confiants quoiqu’il puisse nous arriver.