Lettre pastorale au sujet de l’Ukraine

https://mwc-cmm.org/sites/default/files/styles/medium/public/featured-images/img_0350_2013_11_25_02_39_39_utc.jpg?itok=Ui3BVaUESœurs et frères bien-aimés en Ukraine,
St Michael’s Cathedral, Kyiv, Ukraine Photo: Karla Braun

Aujourd’hui, la guerre s’est abattue sur votre pays.
Nous déplorons le danger, la mort et la destruction qu’elle entraine.
Nous sommes solidaires avec vous, qui partagez la même foi et le même espoir.

La paix, la durabilité et la protection des réfugiés doivent guider l’avenir de l’Europe

Berlin, 30 novembre 2021.

Lors de sa dernière réunion, le Conseil d’administration de Church and Peace s’est exprimé sur la « Conférence sur l’avenir de l’Europe » organisée en ligne par l’Union européenne. Le réseau œcuménique européen pour la paix souligne la nécessité pour l’UE de rester un projet de paix, d’intensifier ses efforts en faveur d’une économie équitable et durable et de mettre en œuvre des normes convenues au niveau international pour la protection et les droits des demandeurs d’asile et des réfugiés.

« Je vous donnerai un avenir et une espérance » (Jérémie 29,11) – au début de l’Avent, Church and Peace rappelle la promesse biblique très ancienne du prophète Jérémie. Elle demeure valable aujourd’hui, en Europe comme dans le monde entier.

La « Conférence sur l’avenir de l’Europe » intervient à un moment où le projet européen se trouve à la croisée des chemins. Face aux défis sociaux, économiques, environnementaux et politiques qu’il est urgent de relever, il est nécessaire de réaffirmer les valeurs communes sur lesquelles l’Union a été fondée. Pour Church and Peace, cela concerne en particulier la naissance de l’UE pour établir la paix et la réconciliation entre les nations européennes après les guerres dévastatrices qui ont déchiré l’Europe.

Vers une même foi eucharistique ?

Soirée-débat

Jeudi 14 octobre 2021
de 19h30 à 21h30

Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris
35 bis, rue de Sèvres – 75006 Paris – www.centresevres.com

D’où vient que les Églises se soient séparées au sujet de l’eucharistie ? En se mettant à l’écoute de leurs diverses traditions, on se proposera d’évaluer le chemin parcouru ; on reconnaîtra les avancées qui ont été possibles, depuis un siècle, grâce au dialogue œcuménique, et on tentera d’identifier les questions qui demeurent, dans l’espérance que les Églises puissent un jour communier à la même table eucharistique.

Avec la participation de :
Michel FÉDOU, Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris
Anne-Cathy GRABER, Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris
Cyrille SOLLOGOUB, Institut Saint-Jean-le-Théologien, Bruxelles
Serge WÜTHRICH, pasteur (Église protestante unie de France)

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Au-delà du vaccin

par Vinoth Ramachandra, auteur de Subverting Global Myths (Renverser les mythes mondiaux)

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Photo fournie par Vinoth Ramachandra

Vinoth Ramachandra

Le coût humain de la pandémie est de plus en plus lourd : vies perdues, effondrement économique, enfants qui abandonnent l’école et moyens de subsistance perdus. Mais il y a maintenant une lueur d’espoir sous la forme de remarquables vaccins développés et mis sur le marché à un rythme sans précédent. Ces vaccins sont sûrs et donnent de l’espoir à beaucoup.

Pourtant, de sérieuses questions se posent quant à savoir qui y aura accès, et dans quel délai. Et derrière tout cela se cache la question primordiale de savoir si la poursuite exclusive de « solutions technologiques », outre qu’elle donne lieu à de nouvelles séries de problèmes, pourra un jour se substituer à la résolution des problèmes moraux, écologiques et politiques plus profonds que le monde a ignorés et qui ont intensifié et propagé la COVID-19. Si ces défis ne sont pas relevés, nous serons confrontés à un risque élevé de nouvelles pandémies et nous ne parviendrons pas à tirer les leçons de celle-ci.

Voici la réalité : L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti à plusieurs reprises que plusieurs virus similaires à la COVID-19 se profilent à l’horizon à moins que nous ne prenions des mesures préventives. Cinq nouvelles maladies apparaissent chez les humains chaque année, et chacune d’entre elles a le potentiel de se propager à l’échelle mondiale. En outre, l’atelier 2020 de la plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques a averti qu’on estimait à 1,7 million le nombre de virus actuellement non découverts qui existeraient chez des hôtes mammifères et aviaires. Jusqu’à la moitié d’entre eux pourrait avoir la capacité d’infecter les humains.

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Entrevue avec Stanley Hauerwas

Entrevue avec Stanley Hauerwas : La pandémie, les Nations Unies et le renouveau de l’Église

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Stanley Hauerwas, jadis nommé « meilleur théologien d’Amérique » par le magazine TIME, est une voix de premier plan sur les questions de paix, d’Église et de politique. Auteur prolifique, il a notamment publié, avec William Willimon, The Peaceable Kingdom, A Community of Character and Resident Aliens (Le Royaume pacifique, une communauté de caractère et de résidents étrangers). En février 2021, le directeur du MCC United Nations Office, Chris Rice, a mené une entrevue avec Hauerwas au sujet de l’influence de la pandémie sur ce qu’il considère comme à la fois la crise et l’opportunité de notre époque à l’échelle mondiale. Voici des extraits de l’entrevue.

Chris Rice: Quelle est, selon vous, la leçon la plus importante que l’Église tire de la pandémie ?

Stanley Hauerwas: Je pense que l’une des choses que la pandémie a faites est de rappeler aux chrétiens que nous sommes catholiques. Ce terme signifie que nous sommes des citoyens de la foi universelle qui est répandue dans le monde entier. La pandémie, de la même manière, est catholique. Parce qu’il n’y a aucun endroit où elle n’est pas arrivée, tout comme il n’y a aucun endroit où l’Église ne devrait pas être. Ainsi, la réponse des chrétiens à la pandémie consiste à dire que nous sommes en communion avec nos voisins au Mexique, en Hongrie, en Chine, etc. Nous savions cela avant la pandémie, mais la pandémie rend très concret le fait que l’Église est liée aux autres Églises du monde d’une manière qui a été largement ignorée.

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