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Session portes ouvertes FBSE Formation Biblique pour le Service dans l'Eglise Détail de la formation : https://fr.bienenberg.ch/fbse 25-26 avril 2025 au Bienenberg Thème : La doctrine du Christ - La doctrine de l'Eglise avec : Alexandre Nussbaumer et Marie-Noël...
WEBINAIRE – Implanter une églises – Perspectives et témoignages anabaptistes
Webinaire avec Stuart Murray et des contributeurs français Vendredi 3 octobre 2024 à 20h15, à l’occasion de la parution du livre écrit par Stuart Murray et des auteurs français, Implanter une Église – Perspectives et témoignages anabaptistes, publié par les Éditions...
Être Mennonite, en France, aujourd’hui ?

Observateur du monde mennonite français depuis 35 ans, Didier Bellefleur a accepté de partager son regard personnel sur cette identité mennonite en 2020.
La syntaxe de ce titre est volontairement bancale. Ce qui commence comme une affirmation simple, objective, se termine par un questionnement, tant il est vrai que l’identité mennonite française me paraît problématique. Mais ce que je vais écrire ici n’engage que moi : il ne s’agit que d’un ressenti, sans rechercher l’exactitude historique, sociétale et encore moins théologique.
Cela fait maintenant 35 ans que j’ai rejoint les mennonites. Mon père et mon grand-père, à Nancy, étaient déjà des amis de la famille Muller de Toul, si bien que je les ai connus dès mon adolescence (et j’y ai rencontré celle qui est devenue ma femme, il y a de cela plus de quarante ans). Mais c’est en arrivant à Strasbourg en 1984 que je m’y suis vraiment intéressé, que j’ai recherché le sens de ce mot bizarre, mennonite. Ma première déception fut de ne pas trouver, parmi les responsables de l’Église, un Français répondant clairement et simplement à cette question. Ce n’est que petit à petit, au hasard des rencontres, des lectures, des conférences, que j’ai compris ce que je vais écrire ici.
Les mennonites en France et ailleurs
Les mennonites trouvent leurs origines dans plusieurs courants anabaptistes nés au 16ème siècle. Les Églises qui ont perduré jusqu’à nos jours partageaient plusieurs éléments en commun : Le refus du baptême des bébés et des enfants (d’où le terme « anabaptiste ou rebaptiseur » donné par les autres chrétiens), le refus d’une Église liée aux pouvoirs politiques et une non-violence ancrée dans le sermon sur la montagne et l’exemple du Christ.
Le premier mouvement structuré est né en 1525, dans le sillage de la réforme zwinglienne à Zurich. Il surgit en même temps que le soulèvement paysan avec lequel certains anabaptistes avaient de la sympathie. Cependant, un courant non-violent existe depuis les débuts du mouvement et formule dès septembre 1524 une critique de l’option violente de Thomas Müntzer. Ce refus e la violence deviendra un marqueur d’identité, et sera consolidé en 1527 dans « l’entente fraternelle de Schleitheim », texte qui déterminera l’identité du mouvement pendant des générations sinon des siècles.
Couple anabaptise alsacien par J. LEwicki,
1834, coll.privée Claude Beacher
CMM INFOS – Avril 2020
Avril 2020 |
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L’épidémie ne nous atteint pas seulement physiquement
Et l’espérance dans tout cela ?
Pour ma part, je n’ai pas grand chose à ajouter sur le présent de ce que nous vivons. Ce que j’ai envie d’écrire a plutôt trait à l’espérance. Fort comme la mort est l’amourQuelle espérance peut-on avoir avec la mort qui frappe au jour le jour et les risques de contagion qui nous environnent ? On peut, certes, relativiser un peu en pensant à d’autres pathologies « ordinaires » qui fauchent chaque année des milliers de personnes (il y a plus de 500.000 morts par an, en France). Une somme d’opinions ne fait pas l’adhésion à un projet politique
La fondation américaine Pew a sondé, en septembre dernier, un échantillon substantiel d’Américains (plus de 6.800) sur un certain nombre de questions de société (notamment en vue des prochaines élections présidentielles). Les résultats peuvent surprendre. 61% d’entre eux considéraient que les inégalités économiques, aux Etats-Unis, étaient trop fortes. Une liste d’enjeux était proposée aux personnes interrogées et elles ont classé certains d’entre eux comme très prioritaires : un meilleur accès à la protection santé, la lutte contre la toxicomanie, l’accès élargi aux premières années d’université, la lutte contre le terrorisme, le changement climatique (très prioritaire pour 49% des personnes et plutôt prioritaire pour 27 % d’entre elles), la réduction de la violence liée aux armes et, finalement, la réduction des inégalités économiques. Sur certains items (comme le dernier, on l’imagine volontiers), les plus riches se séparaient des plus pauvres. Mais, par exemple, pas sur la prise en compte du changement climatique. Avec ce genre de tableau, on ne comprend pas comment un président et un parti qui (mis à part la lutte contre le terrorisme) tournent aussi résolument le dos à tous ces problèmes peuvent jouir d’une telle popularité, au point que la réélection de Donald Trump soit de l’ordre du possible. Entre opinion et vote : un fosséCela mérite réflexion. Commençons par une série de commentaires qui relèvent de la sociologie politique classique. Le premier est que l’on sait, depuis longtemps, que les opinions sont volatiles et qu’elles ne reflètent que très imparfaitement les ressorts qui font agir (et voter) pour de bon les personnes. Tout un chacun est plutôt d’accord, par exemple, avec le fait qu’il y a trop de pauvres et que la richesse devrait être mieux répartie. Mais si un gouvernement prend à bras le corps cet enjeu, nul doute qu’il se heurtera à des oppositions nombreuses. On connaît également cette contradiction à propos du changement climatique : il faut s’en occuper, dit-on volontiers, à condition (c’est sous-entendu) que cela ne dérange pas mes habitudes. Il y a donc toujours une ambivalence des opinions, et cette ambivalence n’est pas captée par un simple sondage.
Découvrez nos dernières actualités___________________ Y aura-t-il une autre Assemblée miracle ?
Zimbabwe 2003L’Assemblée réunie à Bulawayo, au Zimbabwe, a été confrontée à plusieurs problèmes sérieux. Les attentats du World Trade Center à New York (11 septembre 2001) ont généré une grande peur de l’avion. CMM INFOS – Juin 2020
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Il est difficile, ces jours-ci, de parler d’autre chose que de l’épidémie qui occupe tous les esprits. Il est difficile, également, de dire quelque chose d’inédit à son sujet. Les commentaires ont quelque chose de … viral : ils prolifèrent. Les expertises se croisent et, parfois, se contredisent les unes les autres. Les points de vue se multiplient.





